lunes, 15 de julio de 2013

Violencia de género - Violence domestique


La cuestión es muy importante y no hay estadísticas sobre este asunto. Las diferentes formas de violencia contra la mujer son muchas y se pueden citar por ejemplo: la violencia conyugal en la que encontramos insultos, palizas, heridas e incluso a menudo muertes; la violencia practicada por la sociedad contra las mujeres donde se pueden citar sobre todo la ablación realizada a las niñas y a las jóvenes, el matrimonio forzado de las jóvenes, el levirato (la mujer está obligada a contraer matrimonio con el hermano de su marido cuando éste ha muerto), el trabajo forzado de la mujer en el campo mientras que el marido no hace nada; también se da el hecho de que la mujer en algunas sociedades no puede poseer nada a su nombre: campos, animales, frutas de la cosecha de los campos... en determinadas sociedades ellas no tienen derecho a decidir y no tienen nada que opinar en las discusiones. Se decide todo por ellas y están obligadas a soportarlo todo. La lista es verdaderamente larga pero todo esto no está registrado como para aportar estadísticas. He hablado de la violencia contra la mujer de manera general pero si hablamos de la pareja además de lo que he citado más arriba se puede añadir el hecho de que algunos hombres no se ocupan de la familia, dejando esta carga a las mujeres las cuales no disponen de recursos para hacer frente a todo esto: alimentar a la familia, cuidar a los niños, inscribir a los niños en la escuela...Sin olvidar a menudo los casos de violación ya que para un hombre su mujer nunca puede negarse a tener relaciones sexuales con él tanto si ella consiente como si no.
Hay instituciones de lucha contra la violencia a las mujeres pero el gran problema es que a menudo todos esos casos de violencia no son conocidos ya que las mujeres no los denuncian y prefieren sufrirlos en los hogares y en la sociedad. Es la gran diferencia con respecto a ustedes en Europa. Lo que hace que la justicia trate muy raramente este tipo de casos. En Burkina, se pone énfasis sobre todo en la lucha contra la práctica de la ablación y esto comienza a dar sus frutos con el arresto y el encarcelamiento de algunas mujeres que realizan dicha práctica. Además, puedo decir que la sociedad es cómplice del hecho de que estas acciones de violencia no sean castigadas ya que casi nunca son denunciadas. Se ve normal que un hombre pegue a su mujer ya que en la pareja no se puede evitar eso. La gente ve pero no dice nada o encuentran que es normal. Se habla de ello a menudo pero desgraciadamente no es para defender a la mujer. Las instituciones de lucha contra la violencia contra las mujeres trabajan sobre todo en la sensibilización de la población para que la gente denuncie toda forma de violencia que encuentre. Pero queda mucho por hacer ya que una práctica que la gente ha asumido como normal, como es el caso de la ablación, está siendo muy difícil de combatir.
La solución que yo veo es poner énfasis sobre la educación de la población para que la gente comprenda las malas prácticas de la sociedad respecto a la mujer; con una buena tasa de alfabetismo la gente comprende y sabe elegir aquello que es bueno de aquello que no lo es.


Sam Georges, Enfermero


Photo: María Oliva


La question est très importante et il n'y a pas de statistiques sur la question. Les différentes formes de violences faites aux femmes sont multiples et l'on peut citer par exemples: les violences conjugales où l'on y trouve les injures, les bastonnades, les blessures et même souvent les meurtres; les violences pratiquées par la société sur les femmes où l'on peut citer surtout l'excision faite aux fillettes et aux jeunes femmes, le mariage forcé des jeunes femmes, le lévirat (la femme qui est obligée d'épouser le frère de son mari lorsque celui-ci meurt), le travail forcé des femmes dans les champs pendant que le mari ne fait rien; il y a aussi le faite que la femme dans certaines sociétés ne peuvent rien posséder à leur nom : champs, animaux, les fruits de la récolte des champs... dans certaines sociétés elles n'ont pas droit de décision et n'ont pas leur mot à dire dans les discussions. On décide tout à leur place et elles sont obligées de tout subir. La liste est vraiment longue mais tout cela n'est pas répertorié pour fournir des statistiques. Je t'ai parlé des violences faites aux femmes de façon générale mais si c'est dans le couple en plus de ce que j'ai cité plus haut on peut y ajouter le fait que certains hommes ne s'occupent pas de la famille remettant cette charge à la femme alors qu'elle n'a rien pour faire face à tout cela: nourrir la famille, soigner les enfants mettre les enfants à l'école sans oublier souvent des cas de "viol" car pour l'homme sa femme ne peut jamais réfuser d'avoir des rapports sexuels avec lui qu'elle soit prête ou pas.
Il y a des institutions de lutte contre les violences faites aux femmes mais le gros problème est que très souvent, toutes ces violences ne sont pas connues car les femmes ne les dénoncent pas et préfèrent les subir dans les foyers et dans la société. C'est là toute la différence avec vous en Europe. Ce qui fait que la justice traite rarement ces genres de dossier. Au Burkina, l'accent est surtout mis sur la lutte contre la pratique de l'excision et cela commence à porter des fruits avec l'arrestation et l'emprisonnement de certaines exciseuses. En plus, je peux dire que la société est complice du faite que ces violences ne sont pas punies car elles ne sont presque jamais dénoncées. On trouve normal qu'un homme batte sa femme car dans un couple on ne peut pas éviter cela. Les gens voient mais ne disent rien ou trouvent que c'est d'ailleurs normal. Donc pour dire qu'on en parle souvent mais malheureusement ce n'est pas pour défendre la femme. Les institutions de lutte contre les violences faites aux femmes font surtout de la sensibilisation de la population pour qu'elle dénonce toute forme de violence qu'elle rencontrerait. Mais il reste beaucoup à faire car une pratique que la société a admis comme normale, comme la pratique de l'excision, est très difficile à lutter contre.
Comme solution que moi je vois c'est de mettre l'accent sur l'éducation de la population pour qu'elle comprenne les mauvaises pratiques de la société à l'égard de la femme; avec un bon taux d'alphabétisation les gens comprennent et savent choisir ce qui est bon de ce qui ne l'est pas.
Sam Georges, Infermier

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