Las condiciones de vida de los niños
Burkina Faso, país de los hombres íntegros, país en
vías de desarrollo, cuenta con una gran cantidad de minas, entre ellas, las
minas de oro, de manganeso e incluso de zinc. Vamos a hablar sobre las minas de
oro. Para empezar, habría que señalar que las minas de oro son explotadas en su
mayoría por Occidente, que junto al Estado de Burkina firma un acuerdo.
Hombres, mujeres y niños no se quedan al margen. En Burkina Faso, el oro fluye
a borbotones. El oro se ha convertido en el primer producto de exportación y
por lo tanto el algodón, que ocupaba la primera posición de las exportaciones,
pasa ahora al segundo lugar, y la ganadería al tercer lugar.
En las minas de oro, los niños trabajan “como
locos”. Algunos incluso toman sustancias estupefacientes a pesar de su corta
edad. Las drogas, las diluídas, son las más utilizadas por estos niños cuyas
edades van de los 9 a los 15 años. Solo estos estupefacientes pueden darles la
fuerza y el ánimo de cavar y bajar por los agujeros sin problema alguno. De
este modo la situación se hace cada vez más degradante. Las cosas van de mal en
peor ya que muchos de ellos pierden la vida como consecuencia de los derrumbes.
Pero el Estado burkinabe no se ha cruzado de brazos. En octubre de 2012, una
operación denominada “Operación Tuy” se desarrolló en tres ciudades: Houndé,
Ouagadougou y Bobo-Dioulaso.
Estuvo organizada por la policía criminal y la
policía nacional. Su misión era la de coger en los sitios auríferos a todos los
niños sin padres que tuvieran menos de 18 años. Al finalizar esta operación 327
niños fueron recogidos. Estos niños serán atendidos, según la presidenta de la
operación. Desgraciadamente, la lección no ha sido entendida, mientras haya oro
y familias pobres, habrá niños en las minas. Hay niños que viven en el
anonimato, otros han huido de sus familias al no tener dinero para pagarse la
escuela. La situación es alarmante. Las minas de oro están llenas de niños que
mueren.
Roukiéta Rouamba, estudiante, 20 años
Photo: Felipe Juarez |
La condition de vie des enfants
Le Burkina
Faso, pays des hommes intègres, pays en voix de développement, regorge de
nombreuses mines, parmi lesquelles, les mines d'or, de manganèse et même de zinc.
Nous nous focaliseront sur les mines d'or. Tout d’abord il faudrait savoir que
les mines d'or sont la plupart exploitée par l'Occident, qui avec l’État de Burkina
signe un contrat. Hommes, femmes, et enfants ne sont pas en reste. Au Burkina
Faso, l'or coule maintenant à flot. L'or est devenu le premier produit
d'exportation alors que le coton, qui était classé premier, devient deuxième, l’élevage
qui était classée deuxième devient troisième.
Ce qu'il
faudrait savoir est que dans les mines d'or, les enfants travaillent comme
"des fous".Certains même vont jusqu’à prendre des stupéfiants malgré
leur jeune âge. La drogue, la dissolution sont les plus utilisés pour ces
enfants âgés généralement de 9 à 15 ans, seul ces stupéfiants peuvent leur
donner la force et le courage de creuser et de descendre dans les trous sans aucun
problème. C'est ainsi que la situation devient de plus en plus dégradante. Les
choses vont de mal en pis car nombreux sont ceux-là qui perdent leur vie par
suite d’éboulement. Mais l’État burkinabè n'a pas croisé ses bras. C'est ainsi
qu'en octobre 2012, une Opération dénommée "opération Tuy" s'est
déroulée dans trois (03) villes dont Houndé, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.
Elle a été
organisée par la police criminelle et la police nationale. Leur mission était
de prendre sur les sites tout enfant sans parents ayant moins de 18 ans. A la
fin de cette opération 327 enfants ont été recueillis. Ces enfants seront,
selon la présidente de l’opération, pris en charge. Malheureusement, la leçon
n'a pas été comprise, tant qu'il y aura de l'or et qu'il y aura des familles
pauvres alors on aura toujours des enfants sur les sites. Il est des enfants
qui vivent dans l'anonymat, parmi ces enfants, d'autres ont fuit leur familles,
faute de quoi se payer la scolarité. La situation est alarmante. Les sites d'or
sont pleins d'enfants qui y périssent.
Roukiéta
Rouamba, étudiante 20 ans
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