Érase una vez dos
jóvenes mujeres que fueron al mercado a vender condimentos para la comida. Ese
día, una de las mujeres, cuyo nombre era “Nopoko”, vendía sal. La otra mujer
vendía manteca de karité. De repente, el cielo se ensombreció. La lluvia
comenzó a caer y empapó a la vendedora de sal, y toda la sal se mojó. Ya no
quedaba nada de sal, tan sólo agua. La vendedora de manteca de karité estalló a
reír. Se desternillaba tanto, que hasta lloraba de la risa. En pocas palabras,
se burló de mala manera de “Nopoko”.
De vuelta a casa, ya no
llovía. La lluvia había parado un instante. El sol salió de nuevo con fuerza.
Entonces, toda la manteca de karité de la mala mujer empezó a fundirse. Hasta
que no le quedó nada. Ya no podría venderla. Perdió todo completamente. Así
que… el que ríe el último ríe mejor.
Es por ello que se dice
que no hay que burlarse de alguien que se está ahogando sobre todo cuando
estamos obligados a cruzar el río.
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Photo: Maria Oliva |
Il était une fois deux
jeunes dames qui sont allées au marché pour vendre des condiments. Ce jour-là,
la première femme qui s’appelait « Nopoko » vendait du sel. Et la
deuxième femme vendait du beurre de karité. Ainsi le ciel devient sombre
brusquement. Puis la pluie vient et mouille la vendeuse du sel, puis le sel
aussi. Alors, il n’y avait plus de sel mais de l’eau. La vendeuse du beurre de
karité s’éclata de rire. Elle riait au pluriel, à sanglots. Bref, elle s’est
farouchement moquée de « Nopoko ».
Sur ce, de retour à la
maison, il n’y avait plus de pluie, c’est-à-dire que la pluie a freinée un
instant. A cet effet c’est le soleil qui refait face. Alors tout le beurre de
karité de la mauvaise femme s’est fondu. Elle n’avait plus rien. Elle ne pourra
plus le vendre. Elle a perdu complètement. Alors… rira bien qui rira le
dernier.
C’est pourquoi on dit de
ne jamais se moquer de quelqu’un qui se noie surtout quand on est appelé à
traverser la rivière.
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