miércoles, 10 de septiembre de 2014

Mendicidad - Mendicité

A semejanza de otros países de África del Oeste, especialmente como Senegal, Mali y Niger, el país de los hombres íntegros conoce también la mendicidad. En efecto, de año en año la tasa de mendigos no hace más que aumentar. Esta situación va de mal en peor, se nutre de la pobreza y el paro de una parte, y de otra de las escuelas coránicas.
En lo que concierne a las escuelas coránicas, algunos religiosos (musulmanes) envían sus hijos a la búsqueda del saber. Esos niños son condenados a vivir con el maestro coránico que les enviar a mendigar en la calle. Esos niños deben mendigar para poder asegurar la ración de comida. Muy a menudo, los niños de las escuelas coránicas sufren porque no solamente mendigan sino que también están estigmatizados ya que son considerados por ciertas personas como pequeños ladrones, gamberros o pillos. No son solo mendigos los niños de las escuelas coránicas sino también los minusválidos.
En los mercados, en las calles, en las estaciones de autobuses y casi por todas las grandes ciudades se pueden encontrar los mendigos minusválidos. Algunos están sobre sus sillas de rueda o sus triciclos. Otros sin embargo en el mismo suelo. Los minusválidos visuales están normalmente acompañados por un niño que lleva un bastón por delante del ciego para guiarlo. Así pues, todo el día, se pasean a la búsqueda de algo que meterse en la boca.
Por otro lado, encontramos también personas mayores en la calle en los semáforos en las grandes ciudades como Ouagadougou y Bobo.Dioulasso. Siempre situadas al lado de los semáforos, estas personas esperan poder alimentarse con las monedas que les tirarán las personas de buena voluntad. Hay que saber que no todo el mundo tiene la costumbre de dar dinero a los mendigos. Hay personas, aunque no sean ricas, que aceptan dar al menos una moneda a un mendigo tan solo por ayudarle. Son ellas, las personas de buena voluntad.
En el medio rural, la mendicidad es todavía moderada ya que, además de mendigar, un buen número de los niños de las escuelas coránicas trabajan para poderse alimentar. A veces, participan en trabajos campestres. En el medio rural, los pequeños mendigos no rechazan ningún regalo a pesar de que algunas personas de mala fe les dan comida envenenada. Lo que hace que sus vidas sean un poco más arriesgadas.
Otro aspecto es que mendigar no significa forzosamente estar desprovisto de dinero ya que en África y más concretamente en Burkina Faso, ciertas costumbres exigen a la madre de gemelos ir a mendigar para que sus hijos no enfermen. En una palabra, ahuyentar las enfermedades. Si un gemelo está enfermo, o los dos, se acusa a la madre de no haber mendigado para ellos, se le propone ir a mendigar para que los niños recobren la salud. Otras mujeres viven en familias acomodadas, o muy acomodadas, y son obligadas a guardar su coche en un parking y salir a mendigar a las calles, las estaciones de autobuses o los mercados. Van acompañadas de sus gemelos. Sin embargo, otras mujeres han encontrado también el medio de hacer dinero. Es decir, ellas toman su hijo de dos años por ejemplo, y al hijo de la vecina que tiene aproximadamente la misma edad. Visten a los niños igual y van a la calle a mendigar.
Teniendo en cuenta todo lo dicho, retenemos que la mendicidad es un fenómeno que toma importancia en Burkina Faso. Por esto, es un fenómeno a combatir. Para ello, el gobierno burkinabè está tomando medidas y eso pasa por la creación de empleo para la población.

Roukiéta Rouamba
Estudiante de periodismo



A l’instar des autres pays de l’Afrique de l’Ouest notamment le Sénégal, le Mali et le Niger, le pays des hommes intègres connait aussi la mendicité. En effet, d’année en années le taux des mendiants ne fait que s’augmenter. Cette situation allant de mal en pire tire sa source de la pauvreté du chômage d’une part et d’autre part des enseignements coraniques.
En ce qui concerne les enseignements coraniques, des religieux (musulmans) par exemple envoient leurs enfants en quête de savoir. Ces enfants sont condamnés à vivre avec le maître coranique qui les envois mendier dans la rue. Ces enfants doivent mendier pour pouvoir assurer la ration à manger. Le plus souvent, les enfants des enseignements coraniques souffrent parce que non seulement ils mendient pour manger mais aussi ils sont stigmatisés car considérés par certains personnes comme des petits voleurs, des voyous ou des brigands. Ne sont pas seulement mendiants, les enfants des enseignements coraniques mais aussi des handicapes.
Dans les marchés, dans les rues, les gares routières et presque partout dans les grandes villes, des handicapes mendiants, on en trouve. Certains sont sur leur fauteuil roulant, au leur tricycle. D’autres par contre sont à même le sol. Les handicapes visuels sont les plus souvent accompagnés par un enfant tenant un bâton par devant de l’aveugle. Ainsi, toute la journée, ils se promènent en quête de quoi mettre sous la dent.
Par ailleurs dans la même logique, on rencontre aussi des vielles personnes dans la rue au niveau des feux tricolores dans les grandes villes comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Toujours plantées à côté des dites feux, ces personnes espèrent pouvoir se nourrir avec les quelques pièces qui seront jetées dans leurs boîtes par les personnes de bonne volonté. Il faudrait savoir que les gens on dit tout le monde n’a pas l’habitude de donner de l’argent aux mendiants. Il y a des gens, bien qu’ils ne soient pas riches, qui acceptent tendre au moins une pièce à un mendiant juste pour l’aider. Ce sont eux, les personnes de bonne volonté.
En milieu rural, la mendicité est encore modérée. Car, en plus de mendier, bon nombre d’enfants des enseignements coraniques triment pour pouvoir se nourrir. Parfois, ils participent même aux travaux champêtres. Dans les milieux ruraux, les petits mendiants voire les enfants des enseignements coraniques ne refusent aucun cadeau si bien que certaines personnes de mauvaises fois leur donne de la nourriture empoisonnée. Ce qui fait que leur vie est un peu risquée.
Sous un autre aspect, mendier n’est pas forcement être dépourvu de l’argent car en Afrique et plus particulièrement au Burkina Faso, certains coutumes exigent la mère des jumeaux d’aller mendier afin que ses jumeaux ne tombent jamais malade. En un mot, conjurer les maladies. Toute fois si un des jumeaux est malade ou du moins les deux, on accuse la mère de n’avoir pas mendier pour les jumeaux, on lui propose d’aller mendier afin que ses enfants recouvrent leur santé. D’autres femmes vivant dans de familles aisées sinon que très aisées sont par moment obligées d’aller garer leur voiture dans un parking et repartir mendier dans les rues, les gares routières ou les marchés. Elles sont accompagnées de leurs jumeaux. Cependant d’autres femmes ont aussi trouvé un moyen de se faire de l’argent. C’est-à-dire qu’elles prennent leurs enfants de deux ans par exemple, plus l’enfant de leur voisin ayant à peu près le même âge. Elles les habillent de la même manière et se retrouvent dans la rue pour mendier.
Au regard de tout ce qui précède, retenons que la mendicité est un phénomène qui prend de l’ampleur au Burkina Faso. De ce fait, ce phénomène est à y bouter. Et pour ce fait, le gouvernement burkinabè est en train de prendre des mesures idoines et cela passe d’abord par la création d’emplois pour les populations.
Roukiéta Rouamba
Étudiant en journalisme

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